Institut de démobilisation
Ceci nest pas le site de lInstitut de démobilisation. LInstitut de démobilisation na pas de site. Il ne fait que déposer ici (endroit parmi dautres) ses productions.
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2010

12/2010
Relevé d’un dialogue ayant eu lieu, dans la nuit du 5 au 6 novembre 2010, devant le siège de Ouest-France bloqué
L’Institut de démobilisation a réalisé le relevé de ce dialogue ayant eu lieu le 5 novembre à 23h30, à Rennes, entre des directeurs d’Ouest-France (MM. Boissonnat et Boucher) et des personnes venues
bloquer la distribution du journal. Le thème de ce dialogue est peut-être la liberté de la presse.

12/2010
Publication d’un tract concernant la « Liberté de la Presse », publié suite au blocage du journal « Ouest-France », le 5 novembre 2010
Il a semblé à l’Institut de démobilisation que le tract publié par le « Comité de défense de la liberté d'expression en Bretagne », intitulé « La liberté de la presse est en danger en Bretagne ! » et publié à Rennes au cours du mois de novembre 2010, ne manquait pas de force comique. Par conséquent, l’Institut de démobilisation a décidé de le reproduire et de le diffuser lui-même à Rennes, largement, dans le courant du mois de novembre. Aujourd’hui, il le met ici, en son dépôt.

07/2010
Fin de l’expérience, fin de la tragédie. Sur la puissance à venir du google : reconnaissance et nomination des choses du monde
Ce texte réfléchit aux conséquences qu’aura sur la Vision, sur le Regard, le couplage de nos ordinateurs sur les images du google (monde copié). Il dit que vont s’inverser les rapports entre expérience et connaissance – que la connaissance va se mettre à précéder l’expérience… Puis il dit que le problème de la reconnaissance, au sens où Aristote l’étudie dans la Poétique, va se trouver comme dissout. Que, partant, tragédies et comédies seront comme dissoutes… « Il est curieux qu’on n’ait pas pensé au trouble (de civilisation) que cet acte nouveau apporte. Je voudrais une Histoire des Regards. » (R. Barthes) Ce texte est écrit comme pour Lucie de Syracuse, sainte aimée de Dante, protectrice de la Vue

05/2010
Un coup de bristol pour Michel Le Bris. Mise au point de l'Institut de démobilisation sur le "clash Reza-Lapaque"
Cités dans l’article d’Hubert Artus, nous souhaitons donner, ainsi qu’a pu le faire Olivier Maulin avant nous, notre interprétation des faits. Nous sommes les auteurs de ce « tract sujet à caution » que le journaliste du site Rue 89 a jugé « d’une insondable bêtise » (1). Bien entendu, nous pourrions reprendre l’intégralité des propos qu’il tient à notre sujet, et le contredire point par point. Nous pourrions noter que le texte « De la littérature bourgeoise et de sa mort annoncée » n’a pas été écrit par un « universitaire rennais resté anonyme » — d’où diable tenez-vous cette étonnante information, Monsieur Artus ? —, mais par un groupe de chômeurs et précaires bretons, dont certains précisément travaillaient dans le secteur de la grande distribution, au moment des faits ; nous pourrions infirmer l’allégation selon laquelle « s’il y a un festival où les luttes sociales […] s’expriment, c’est bien à Saint-Malo», en évoquant l’accueil que Michel Le Bris a fait à notre pétition de soutien aux salariés des Centres E. Leclerc, au cours de l’inauguration de la 19ème édition de ses Etonnants Voyageurs, pétition sur laquelle plusieurs dizaines d’écrivains ont cru bon pourtant d’apposer leurs signatures (dont Pierre Pelot, Caryl Ferey, Patrick Boman, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Didier Daeninckx, Georges-Olivier Châteaureynaud, Jean-Luc Marty, etc.) (2) ; nous pourrions établir la liste de nos faits d’armes passés, pour prouver à Hubert Artus que nous n’avons plus rien, hélas ! de ce « jeune garçon encore vert qui vient d’entrer en militance » qu’il évoque. Mais plutôt que de revenir sur ces approximations, ou de disputer sur le vin et l’eau minérale, nous préférons prendre un peu de hauteur, afin peut-être que la vérité y gagne, au bout du compte.

05/2010
Fünf politische Episoden im tragischen Schicksal des Franz Biberkopfs in Berlin
Ce texte redonne, sous forme de montage, cinq épisodes du roman d’Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz (1929), et tente, à partir d’eux, de reposer la question du politique dans ce livre. Dieser Text stellt in Form einer Montage fünf Episoden des Romans von A. Döblin, Berlin Alexanderplatz (1929) dar und versucht damit, die Frage des Politischen in diesem Werk aufs Neue zu stellen.

05/2010
Lettre d’ August Hegemann, Berlinois, au maire de la ville de Berlin et aux autorités de la BVG, datée du 15 mars 2010 / Brief August Hegemanns vom 15. März 2010 an den BVG-Vorstand und an den Herrn W., Oberbürgermeister von Berlin
Cette lettre a été expédiée au Maire de Berlin ainsi qu’aux directions de la BVG, le 15 mars 2010. August Hegemann a fait part d’une copie de cette lettre à l’Institut de démobilisation qui a décidé de la publier ici. C’est que cette lettre concerne un affichage d’appel à la délation, présent dans les S-Bahns de la ville, et que l’Institut de démobilisation avait lui-même attaqué, en juin 2006. Les affiches d’appel à la délation sont toujours présentes. Leur texte n’a pas changé. Le voici : « BELOHNUNG. Wer Fahrzeuge, Bahnhofeinrichtungen und Eisenbahnanlagen beschädigt oder zerstört, schadet allen. Für Hinweise, die zur Feststellung der Täter führen, wird eine Belohnung ausgesetzt : BIS 600 EUROS [sehr groß geschrieben] Hinweise erbeten an : Bundesgrenzschutzamt Berlin ; Telefon : (0180)-XX-19-30 ; so wie an jede andere Polizeidienststelle ».

05/2010
Le spectre de Bacchus. Lettre ouverte à Hubert Chardonnet, Daniel Delaveau, Didier Le Bougeant et Christophe Moreau sur l’apéro géant du 25 mars
Et comme ça ne suffisait pas, ils lançaient encore les forces de police à la poursuite des organisateurs, ils portaient plainte contre X, ils réclamaient 5 000 euros et des brouettes pour rembourser les vigiles et les sacs poubelles ; ils bannissaient l’alcool des rues, des parcs et des squares, comme ça, en brandissant leurs arrêtés municipaux scélérats ; ils criaient haro sur les buveurs, haro sur les couche-tard, haro sur les bacchanales d’hier et les orgies de demain ; et l’Institut de démobilisation les mettait en garde, les uns comme les autres, qu’ils fussent maires, adjoints ou sociologues, en leur rappelant que c’est un dur fardeau, que la colère d’un dieu.

03/2010
"Un peu de folie pour l'année prochaine." Adresse au Collectif Mardi Gras Jour Férié
Comme disait Jean de la Bruyère : « Les aises de la vie, l’abondance, le calme d’une grande prospérité font que les princes ont de la joie de reste pour rire d’un nain, d’un singe, d’un imbécile et d’un mauvais conte : les gens moins heureux ne rient qu’à propos. »


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